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Zones jaune et orange: Respectez les droits des femmes et des personnes qui accouchent!

Montréal, 5 avril 2021

ZONES JAUNE ET ORANGE : RESPECTEZ LES DROITS DES FEMMES ET DES PERSONNES QUI ACCOUCHENT!

Cette semaine, le centre hospitalier Fleurimont a mis fin à sa directive d’interdiction des doulas (accompagnante à la naissance) seulement suite à une mobilisation citoyenne de femmes enceintes de la région. Ce centre hospitalier n’est pas le seul: des hôpitaux partout au Québec qui sont en zone orange depuis de nombreuses semaines, parfois même en zone jaune, interdisent la présence de doulas sans que ce ne soit justifié en regard de la crise. Les droits des femmes et des personnes qui accouchent sont ainsi brimés et cela sans fondement. Pourtant, les directives ministérielles sont claires: les doulas sont permises à l’accouchement en zone jaune et orange. Cependant, de nombreux centres intégrés en santé et service sociaux (CISSS) s’entêtent à fermer la porte à des intervenant.es non seulement formé.es mais essentiel.les pour de nombreuses familles.

Le Regroupement Naissances Respectées (RNR), l’Association Québécoise des Accompagnantes à la Naissance (AQAN), le Mouvement pour l’autonomie dans la maternité et pour l’accouchement naturel (Groupe MAMAN) et le Regroupement les sages-femmes du Québec (RSFQ) demandent à ce que les centres hospitaliers, les CISSS et les CIUSSS respectent les droits des femmes et des personnes qui accouchent immédiatement et cessent leurs abus de pouvoir en limitant la présence de personnes aussi importantes lors d’un accouchement que celles des conjoint-es et des doulas.

Nous répétons que certaines mesures actuelles sont catastrophiques pour la santé des femmes et des personnes enceintes. Cessons de prolonger ces mesures à des endroits où ils ne sont pas nécessaires. En ce moment, les femmes et personnes enceintes vivent un stress énorme et plusieurs études sont en cours afin de documenter les différents impacts de la pandémie. On assiste également à des taux élevés d’inductions sans raison médicale alors que le Québec s’est doté d’une politique visant la réduction des interventions obstétricales. Nous sommes encore en pandémie, des mesures doivent être mises en place mais à l’heure actuelle, nous observons des centres ou établissements dont les pratiques sont plus restrictives que recommandé par le Ministère. Pourtant, il est impératif que ces mesures ne deviennent pas permanentes. Les droits des personnes doivent primer sur les protocoles


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