Le 18 avril 2018 je suis arrivée à l’hôpital en douleur. Un bébé en position antérieur qui ne voulait pas se tourner. J’ai demandé la péridurale pour arrêter la douleur suite à trois jours de travail infructueux, mais avec un accouchement qui pouvait être vaginal. Tout va bien jusqu’à ce moment. Tout le monde se présente, je peux accepter la présence des étudiants et résidents. Tous se présentent et j’ai finalement une heure de repos sans sentir de douleur. Cependant le cœur de mon bébé subit des décélérations et les infirmières ainsi que la résidente me disent que nous devons commencer à sortir bébé si nous le voulons par voie naturelle. Le médecin rentre dans la chambre et sans avertir rentre sa main complète dans mon vagin. Au point où j’ai sursauté, car j’ai senti quelque chose! Je commence à pousser et le médecin commence à me menacer de pousser encore plus fort parce qu’il va utiliser les forceps sinon. Il continue en me disant que si ce ne sont pas les forceps je vais devoir aller en césarienne. J’ai eu peur. Je regardais ma sage-femme sur le bord des larmes. Elle me rassurait en me disant que je faisais un beau travail et ne pas m’inquiéter. Tout allait bien. J’ai finalement reçu mon fils sur moi. L’infirmière me redonne une injection de péridurale. Je la regarde outrée en lui disant que j’avais accouché et que je ne comprenais pas pourquoi, sans mon consentement elle me redonnait une drogue. Elle m’a répondu qu’ils devaient me recoudre. Je lui ai demandé si j’avais déchiré et elle est partie à rire en me disant: « non, non ma belle. On t’a fait une épisiotomie ! » Comme si c’était naturel de me couper sans me demander la permission. J’ai eu des points de suture qui m’ont fait si mal, qu’encore aujourd’hui, 13 mois et demi après avoir accouché je passe mon doigt sur ma cicatrice et ressens une légère douleur.
Ce n’est pas normal que vous me coupiez sans me le demander. Je suis là! C’est mon corps! Pas le vôtre. Je suis tellement déçue d’avoir vécu cette expérience.
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