J’ai accouché de mon premier enfant en 2013. J’ai eu un suivi de grossesse qui m’a laissée déçue et frustrée: très peu d’information transmise sur la préparation à l’accouchement et l’impression d’être un numéro à peser et examiner. Le dossier passait entre les mains d’un obstétricien-gynécologue au 3e trimestre, chose qu’on avait oublié de m’informer en début de grossesse, et il était le pire. Il ne disait que 3 phrases de tout le suivi: bonjour, déshabillez-vous, c’est beau prenez rendez-vous avec ma secrétaire. Quand j’osais une question, c’était les gros yeux. Il était alors trop tard pour changer de docteur, j’ai essayé. Ayant dépassé le terme, on m’a provoqué. Je considère aujourd’hui ne pas avoir été suffisamment informée de cette procédure. Tout s’est bien passé au début, quoique j’ai trop réagi au médicament administré. On a diminué la dose et le travail a ralenti. Une fois le quart de nuit arrivé, une infirmière sortie de nulle part entre, examine le relevé des contractions et lance « ça va finir en césarienne cette histoire-là » (le docteur n’en parlera que 2 heures plus tard). Un résident de dernière année est entré avec un stagiaire pour lui montrer comment faire une vérification de col et ils se sont installés avant de s’annoncer. Voyant mes genoux bien fermés, il s’est rappelé les bonnes manières, mais je venais d’être vérifiée quelques minutes plus tôt et j’ai refusé. Le docteur est entré et s’est mis à stimuler mon col de l’utérus en discutant au téléphone avec un collègue qui avait besoin de conseils. Mon conjoint a dû jouer au chien de garde de nombreuses fois pour éviter des abus de vérifications d’une équipe médicale qui semblait faire du zèle. Au moment de pousser, ils devaient être 10 dans la chambre à observer, pourtant, quand la décision d’aller en césarienne d’urgence a été prise, personne n’a pris un instant pour s’assurer que papa soit préparé et amené en salle d’opération. Après, j’ai eu une infirmière qui ne se gênait pas pour me pogner un sein, sans mon consentement, pour me montrer comment nourrir mon enfant. En 2017, j’étais mieux préparée: j’ai choisi mon équipe de suivi tôt, je me suis bien informée (AVAC, césarienne, déclenchement). J’ai quand même eu une infirmière qui insistait très fort pour me mettre une sonde urinaire avant d’être anesthésiée alors que ça ne rentrait pas et que ça m’avait blessé, parce que c’est la procédure de l’hôpital. J’ai refusé qu’elle se réessaye, elle a arrêté d’insister avec le support de mon conjoint. Ça a pris 30 secondes pour l’installer une fois gelée. La césarienne (mon choix cette fois) s’est bien déroulée. L’anesthésiste avait préparé un bon plan pour la suite. J’utilisais peu de morphine, au besoin, mais l’infirmière (celle de la sonde) avait placé le cathéter dans mon coude au lieu de la main, ce qui me dérangeait avec l’allaitement. J’ai demandé à le faire changer de place, mais on m’a suggéré de passer aux comprimés, que je pourrai plus vite rentrer à la maison ainsi. J’ai accepté, ils ont enlevé le cathéter de suite… et m’ont laissé plus de 4 heures sans anti-douleur. Manquant de m’évanouir, ils m’ont vite donné quelque chose et ont communiqué avec l’anesthésiste pour avoir un plan. Le jour suivant, ils m’ont oublié et les tylenol que je devais prendre aux 6 heures sont arrivés avec 4 heures de retard. J’ai dû engueuler les infirmières présentes que si elles n’étaient pas capables de me fournir mon traitement à l’heure que j’irais chercher mes propres tylenol à la pharmacie d’en face et que je me crissais bien de leurs procédures, que c’était de leur faute si je manquais de lait et que mon bébé devait prendre du lait maternisé pour suppléer. Elles étaient ensuite à l’heure. Pendant ce temps, il y a aussi eu une infirmière qui a encore essayé de me pogner un sein sans mon consentement. Elle insistait pour me montrer, même si je lui ai dit que j’avais allaité mon premier 2 ans. Je lui ai fait un petit cours 101 d’allaitement: il lui manquait plusieurs réponses à mes questions.
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