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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

« Je crois que le problème principal de votre situation se situe au niveau de la communication »

On nous parle de manque de communication, quand on porte plainte… Je vous mets en contexte: et vous montre ma lettre après. Je suis à 33 semaines de grossesse. A l’écho de croissance on m’annonce un siège et une césarienne en 30 secondes. Tout de suite à mon rendez-vous, je m’informe pour un accouchement naturel en siège, savoir si c’est possible. On me répond immédiatement non, que personne ne fait ça. On me propose une version, entre deux paroles de la gynécologue qui fait la version, je demande la position exacte du bébé. Décomplété. La version ne fonctionne pas. Au rendez-vous de suivi suivant, je réitère mon désir d’avoir un 2e avis pour tenter un accouchement en siège. La gynécologue me dit que je vais handicaper mon bébé ou même le tuer (mot exact). On programme une 2e version. Entre temps, je perds mon bouchon, mais je vais consulter pour des boutons sur mon ventre. On m’hospitalise. Je croyais être hospitalisée pour les fameux boutons, mais non. En relisant mon dossier, c’était pour risque d’accouchement précoce. On voulait être sûre que je sois sur place pour une césarienne rapide en cas de contractions. Ma maison est à 5 minutes de l’hôpital.‍ Pendant l’hospitalisation de 3 jours, gynécologues, internes, infirmières et anesthésistes se relèguent pour venir dans ma chambre pour me convaincre que leur césarienne que ce n’est pas si pire. On ne comprend pas mon entêtement. Je demande un suivi psychologique, on m’a offert de l’ativan en me disant de passer mon « moton ». La gynécologue dans un désir de me faire « plaisir » à téléphoner à l’hôpital régional, qui OH miracle accouche les sièges (ce qu’on ne m’avait pas dit, même si j’avais demandé des infos), mais celle-ci à demander un transfert « d’hospitalisation », mais comme mon cas ne nécessitait aucune hospitalisation, l’autre hôpital a refusé. Donc on n’a pas voulu me signer un transfert de dossier. Pendant l’hospitalisation, on m’a fait des touchers vaginaux à tellement de reprises, que je ne les comptais plus. Je suis sortie de l’hôpital le lundi, après une 2e version ayant échouée. J’étais épuisée et mortifiée. La bedaine bleue avant même d’accoucher. On programme ma césarienne. J’étais en solide détresse émotionnelle. Le mardi matin j’ai appelé moi-même à l’hôpital régional et en expliquant mon cas, on a accepté de me faire rencontrer un gynécologue qui accouche les sièges. J’ai accouché le soir même d’un beau garçon né naturellement en 6h.

J’aimerais mettre les photos de la lettre que j’ai reçues suite à ma plainte au CIUSSS 02.1, mais ça semble impossible. En conclusion, après m’avoir écrit 2 pages sur les dangers d’un accouchement en siège, un petit paragraphe me dit: « Je crois que le problème principal de votre situation se situe au niveau de la communication ». Que je n’avais qu’à refuser la césarienne, que les multiples touchés vaginaux étaient normaux, que comme je n’étais pas en travail actif, la docteure refusait mon transfert. Il est inscrit que j’avais finalement accepté la césarienne, mais ce n’était pas précisé que c’était suite à un régime de peur et de mensonges menés par la gynécologue, son interne et ses infirmières. 3 jours seule dans une chambre avec des professionnels qui se relèguent pour vous dire que votre manière de penser est mauvaise. Finalement la gynécologue s’excuse de tout le stress causé tout ça en 3 petits paragraphes sur une lettre de 3 pages. J’ai carrément fait rire de moi.

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