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Il m’a coupé dès que j’ai commencé à parler, en me disant que les femmes parlent beaucoup trop.

Je suis arrivée pour mon rendez-vous annuel avec le docteur X à la clinique 06.13. Malgré les témoignages horribles à son sujet, mon 1er rendez-vous avec lui en 2017 s’était super bien passé. Vraiment. À l’écoute, respectueuse, joviale et examen d’un professionnalisme exemplaire.

Beaucoup des témoignages à son sujet se résument à : N’y allez pas.

Donc ce 2ème rendez-vous… J’étais nerveuse. Je voulais être la plus agréable possible pour que tout se passe bien. Déjà rien que cela, ce n’est pas normal. Quand on a peur de dire un mot de travers.

Pour aller à l’essentiel… D’une froideur absolue. Il m’a coupé plusieurs fois la parole, m’a dit que la grosse infection urinaire que j’avais eue n’en était pas de son ressort. Méchant. Odieux. C’était très humiliant.

Puis l’examen. Je dirais qu’une seule chose, en plus de 20 ans de suivi avec différents gynécos c’est la 1ère fois qu’on me laisse le speculum et que le médecin se lève, va faire je ne sais pas quoi a quelques mètres et regarde dans la direction du speculum.

Suffisamment subtil pour que je ne porte pas plainte ? Je suis personnellement dégoutée de son geste qui n’est en aucun cas justifié médicalement, je me sens mal suite à ce geste, offensée et en colère. Je ne supporte plus ces hommes. Je les hais. L’autre que j’ai vu, le docteur X à la clinique X. Plus sympathique, il m’a seulement dit qu’un bébé de 12 mois qui tète encore c’est n’importe quoi. Et surtout… la blague… il m’a coupé dès que j’ai commencé à parler, en me disant que les femmes parlent beaucoup trop. Que c’est 5 mots pour une femme quand un homme en dit 1.

Sincèrement, si les médecins qui sont censés représenter l’élite de la société n’ont pas les capacités intellectuelles de suivre une conversation rapide et condensée… où va le monde ? Il est peut-être là le problème. Donc rien de grave avec lui, mais de quel droit. De quel droit ces hommes se sentent aussi puissants pour agir comme des pimbêches.

Il est temps que cela change. Et je suis prête à aider. Vraiment. Je pense aussi qu’il n’est pas normal que l’on ait le moindre doute d’accoucher à l’hôpital à cause de tout ce qui s’y passe. On se retrouve en quelque sorte entre : à la naturelle ou avec le risque d’être malmenée à l’hôpital. Sujet qui doit évoluer. Ce n’est pas normal. Ça ne me fait aucun sens.

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