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Photo du rédacteurRegroupement Naissances Respectées

Elle me dit que ma détresse psychologique doit engendrer mon malaise physique

Suite à un avortement, je me sentais de plus en plus mal. 4 jours après je rappelle le centre qui me confirme que ce n’est pas normal et qu’il faut que je revienne consulter le médecin, car il se peut que je fasse une infection. Le lendemain à la première heure je me présente. Après 40 minutes d’attente non justifiée, le médecin arrive tout sourire et me demande ce qui ne va pas.

Je lui dis d’emblée que je ne veux RIEN dans mon vagin et que les examens devront avoir lieu de manière non intrusive.

Le médecin insiste à TROIS reprises pour examiner mon col de l’utérus avec un toucher vaginal. Elle me dit que ma détresse psychologique doit engendrer mon malaise physique. Finalement elle me propose une échographie endo-vaginale dans la salle où j’ai avorté 4 jours plus tôt. Je refuse en lui répétant pour la CINQUIÈME fois que je ne veux rien dans mon vagin.

Elle finit par m’ausculter l’abdomen et me faire faire une prise de sang.

Quelques heures plus tard, je me retrouve à l’urgence et on me confirme grâce à une échographie abdominale qu’il y a des « restants de grossesse » dans mon utérus.

On ne m’a pas cru, on a minimisé mon mal-être. Ma détresse psychologique était engendrée par la situation. Heureusement que je connaissais mes droits, car sinon ils auraient encore plus été bafoués cette journée-là.

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