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À la fin je l’ai même supplié d’arrêter mais elle continue

Ma grossesse s’est relativement bien déroulée sauf côté nausées, mais en général tout allait très bien. Par contre à la 37e semaine de grossesse ma pression a commencé à être élevée et j’ai commencé à faire BEAUCOUP de rétention d’eau et en plus mon bébé m’écrasait la veine cave inférieure ce qui a eu pour effet de faire enfler ma cuisse gauche énormément (1.5 fois sa grosseur). Malgré ma douleur due à ma jambe très enflée et mes difficultés à me déplacer, aucun gynécologue ne voulait déclencher mon travail à ce moment puisqu’il n’avait pas de nécessité obstétrique. En fait je souffrais, mais pas mon bébé donc pour quoi faire quelque chose. J’ai enduré cette situation encore une semaine et ma pression sanguine était toujours de plus en plus élevé, mais mal chance pour moi pas de protéinurie donc pas de prééclampsie, donc patiente encore un peu. Je souffrais et je ne pouvais plus monter les escaliers de la maison sans aide. En plus, à chaque visite à l’urgence obstétrique, je devais passer une échographie de ma cuisse pour éliminer les possibilités de phlébite. Encore une fois malgré ma souffrance, il n’y avait pas de nécessité obstétrique pour déclencher mon accouchement. Le gynécologue voyant mon état à préférer me retourner à la maison avec des comprimés de morphine au lieu de provoquer mon accouchement (38e semaine) ce n’est quand suppliant pratiquement une résidente qu’enfin ils ont décidé de déclencher mon accouchement à la 39e semaine. Je devais encore endurer cette douleur 1 semaine alors que mon bébé était très viable. Le jour J j’étais excessivement stresser, mais au combien soulager, je m’installe dans le lit et enfile la charmante jaquette d’hôpital, première critique de l’infirmière, car je voulais garder mon soutien-gorge de sport pour être plus confortable, mais elle m’a dit que c’était impossible. Un peu ébranlé (bonnet G) je retire mon soutien-gorge sans trop poser de questions. Par la suite 3-4 infirmières essayeront tour à tour d’installer une perfusion dans mes veines tellement comprimées par la rétention d’eau qu’elles éclatent toutes les unes après les autres. 1-2 heures plus tard, enfin les contractions commencent. Mais la R5 voulait accélérer le tout et me demande ensuite pour percer mes eaux. Elle me dit que cette intervention accélèrera le travail, j’accepte puisse que ça semble important. Elle me mentionne aussi que mon col n’est vraiment pas ouvert et de ne pas demander l’épidurale avant minimum 4 cm sinon de toute façon elle me ferait attendre. Le stresse a éclaté en moi, ma douleur était déjà très intense surtout depuis qu’elle avait rompu les eaux et en plus le travail, n’avançait pas. Avec les infirmières j’ai essayé plusieurs positions, assise, debout, le bain et même le ballon, mais rien n’améliorait la situation et mon charmant col refusait de s’ouvrir malgré des contractions toutes les minutes qui me laissait à peine 10-15 secondes pour respirer entre chaque. Finalement après une demande très directe et claire ils m’ont finalement autorisé à avoir l’épidurale sans que mon col soit à 4 cm. 30-40 minutes plus tard, l’anesthésiste arriva enfin. Ses premiers mots lorsqu’elle m’a vu dans la chambre c’est « madame, je ne sais pas si on vous en a déjà parlé, mais il se peut qu’avec votre poids on ne soit pas capable de faire votre péridurale, car le gras peut m’empêcher de bien localiser les vertèbres dans votre dos »… WTF… peux-tu svp prendre 2 secondes pour regarder mon dos avant de me faire paniquer… je suis joufflue d’eau pas de gras… et finalement en levant ma jaquette elle dit : « oh c’est pas si pire… » j’espère avant ma grossesse je pesais 175 lbs c’est pas mince, mais je ne pesais pas 300 lbs non plus…Ensuite, l’anesthésie commença à agir et petit à petit la douleur s’en alla. Environ 1heure plus tard, les douleurs réapparaissent. L’infirmière me redonne de la médication, mais rien ne change, je tente de lui expliquer ce que je sens, mais elle me dit que c’est impossible… Pourquoi impossible… Je te dis que soudainement j’ai l’impression que mon bassin est entrain de se fracturer et c’est impossible… elle tente finalement de me redonner du Fentanyl, mais aucun changement… entre temps la gynécologue toujours un peu pressée vient faire un autre toucher vaginal et me voilà donc dilater à 7 cm. Elle me dit que je dois commencer à m’installer dans les étriers et débuter les poussées. Par contre, mon problème n’est pas réglé et l’épidurale ne fonctionne toujours pas… dans l’urgence les infirmières m’installent et me font comprendre qu’elles ne peuvent rien faire pour ma douleur. Les contractions s’amplifient et je commence à pousser. Mais évidemment je ne pousse pas comme il le faut et la réplique de la gynécologue fut: « ne pousse pas avec ta face ! » Je m’excuse un peu gênée et je recommence lors de la contraction suivante et là selon elle c’est mieux. À chaque contraction (selon leurs moniteurs) elle veut que je pousse quand elle me le dit… par contre quand ça pousse ça pousse et comme je tente de lui expliquer je ne suis plus gelée donc je sens TOUT… je sais donc exactement quand mes contractions débutent et se terminent et pas elle. Plus les contractions avancent plus la tête avance et pour m’aider ou je ne sais pas trop quoi elle garde constamment ses doigts dans mon vagin et fait une énorme pression vers le bas pour étirer le tout je lui dis à plusieurs reprises d’arrêter, mais elle continue et fait abstraction de mes demandes… à la fin je l’ai même supplié d’arrêter, mais elle continue encore aujourd’hui je ressens au fond de moi cette douleur atroce… Ensuite sans l’écouter je finis par pousser trop vite et finalement je déchire d’un peu partout et le cordon ombilical qui était très court et enroulé autour du cou de ma fille rompt lors de sa sortie et un bain de sang immerge la salle d’accouchement. Je suis sous le choc, j’ai mal, mon bébé ne respire pas bien, c’est la folie dans ma chambre. Des infirmières arrivent en vitesse et personne ne me dit rien. Après peut-être 1 minute qui m’a paru une éternité, ils me disent que tout va bien, mais que mon bébé doit se rendre à la pouponnière pour assistance. Mon conjoint part avec elle et me laisse seule dans la salle. Durant ce temps elle commence à me recoudre toujours sans anesthésie locale je me plains à quelque reprise jusqu’à ce que je leur dise que je n’en peux plus et que soudainement il me demande si je veux un bloc honteux… évidemment que oui… ça fait 2 heures que je vous demande de me soulager et que vous ne faites rien… Une maman encore marquée par l’arrivée de son premier enfant Qui s’est sentie incomprise et abandonnée

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